Ce grand projet urbain offre plusieurs niveaux de lecture ; le sol, cultivé et vivant, qui relie sans doute et essaime à travers un paysage agreste, les placettes, lieux de proximités ouverts comme autant de forums accessibles à tout un chacun, le ciel enfin, qui s’ouvre sur de nouveau horizons fertiles, paysages de toitures productives et champêtres.

Le choix d’un macro-lot mixte et ouvert favorise le dialogue entre l’espace public et l’espace privé. Cette grande perméabilité du dispositif urbain permet d’ouvrir des vues sur les coeurs d’îlot et de créer des continuités piétonnes et paysagères.

A ce titre, le dispositif de la « placette » est un élément à la fois insolite et remarquable de la scénographie urbaine envisagée. Si le maillage urbain constitué par les rues, les venelles et les sentes tend à créer un réseau visant à irriguer l’ensemble du quartier du public à l’intime, les «placettes» jouent davantage le rôle de « générateurs de proximité ».

Ces «placettes » transfigurent les rôles quelque peu convenus et « standards » des Halls et des SAS d’entrée pour convier les habitants à la convivialité et au partage autour de l’activité agricole et du compostage, des lieux de travail et des EPP (Espace Privés Partagés), etc.